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Le top 5 des séries télé qu’on aimerait voir adaptées au cinéma

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Si, vers la fin des années 90, les producteurs étaient séduits par l’idée de transposer des séries TV sur Grand écran, ils ont vite déchanté au vu de la piètre qualité des films mais surtout des claques prises au Box Office. Ce qui à première vue apparaissait comme une bonne idée (faire un film d’une série c’est s’attaquer à une fan-base déjà formée et s’assurer un minimum de buzz) n’a pas vraiment fonctionné (pourquoi payer pour quelque chose que l’on peut avoir gratuitement chez soi ?).

Toutefois, on a pu voir récemment quelques adaptations assez réussies (Mission Impossible, Miami Vice, Star Trek…) qui ouvrent de nouvelles perspectives. Clairement, la plupart des séries se suffisent à elles-mêmes et seules quelques rares cas (séries mortes trop tôt ou d’une qualité exceptionnelle) mériteraient de voir leur potentiel exploité dans toute son étendue. C’est pour ça qu’à Vodkaster on a décidé de vous concocter un nouveau top 5, le best of des séries qui à coup sûr nous donnerait un tendre orgasme cinématographique. Trève de bavardages, lançons-nous dans le vif du sujet :



1. Veronica Mars

veronica

And what is so great about living?

En 2004, alors que le monde entier ne parlait que de Grey’s Anatomy et Desperate Housewives, la véritable bombe télévisuelle de l’année fut diffusée par la petite chaine UPN (depuis défunte). Veronica Mars était une série à laquelle personne ne croyait mais qui sut dignement prendre la relève de Buffy, son modèle non avoué (d’ailleurs Joss Whedon y fait un jouissif caméo au cours de la seconde saison). En ayant l’idée de mélanger Film Noir et Teen Drama, Rob Thomas a vu juste et c’est avec une grande intelligence qu’il dissèque les habitants de la petite ville de Neptune, et ce jusqu’aux recoins les plus sombres de leur âme : viol, meurtre, inceste…

Pour découvrir qui a détruit sa vie et tué sa meilleure amie, c’est aux secrets les mieux gardés que Veronica doit faire face. Mais la série ne se contente pas d’offrir d’excellentes intrigues policières, c’est aussi un fantastique portrait de l’adolescence, dans tous ce qu’elle à de plus dur mais aussi de plus beau. Depuis 2007, et l’annulation (complètement injuste) de son show, Thomas a travaillé sur le script d’une version cinéma, mais le peu d’intérêt que lui portaient les exécutifs de chez Warner Bros (et ce malgré le soutien du producteur Joel Silver) l’a poussé à enterrer le projet.



2. Arrested Development

arrested

Okay, Lindsay, are you forgetting that I was a professional twice over – an analyst and a therapist. The world’s first analrapist.

Définitivement la meilleure Sitcom qui n’ait jamais existé, Arrested Development est un trip barré et révolutionnaire… C’est une série hilarante mais très dure à décrire car elle ne ressemble à rien d’autre qu’à elle-même. C’est aussi probablement pourquoi sur la Terre entière il y avait seulement 8 personnes qui la regardaient (environ). Never Nude, I’ve made a huge mistake, Girls with low self esteem… autant de blagues et de concepts déjà cultes. Jamais de toute l’histoire de la télévision on n’a poussé aussi loin les mécanismes de l’humour, AD c’est de l’art dans toute sa splendeur, c’est une œuvre postmoderne qui revisite la pop culture de ces quarante dernières années sans jamais rater l’occasion de briser le quatrième mur ou de placer une blague en arrière plan. Chaque épisode est un travail d’orfèvre qui au bout de la dixième vision offre toujours de nouveaux secrets à débusquer. Après des années de rumeurs contradictoires et la violente opposition de Michael Cera qui avait peur de voir son momentum au Box Office se briser, l’adaptation cinéma vient enfin d’être officialisée, et cerise sur le gâteau, ce sera Ron Howard qui va la réaliser (il faisait déjà la voix off du show). C’est bien simple, 2010 sera l’année de la famille Bluth ou ne sera pas.



3. Carnivàle

carnivale

Vulgarity is not a sin against God, but against polite society. Between you and me, I don’t give a shit about polite society.

Avec son intrigue complexe qui refusait de clarifier tous ses tenants et aboutissants, Carnivale était une série ambitieuse avec un casting prestigieux (Nick Stahl, John Savage, Clea DuVall, Clancy « Highlander » Brown) mais qui demandait un niveau d’investissement trop important pour le spectateur lambda. L’audience s’en ressentit vite. HBO, qui pourtant aimait la série, devait aussi jongler avec des coûts de production importants (comme on suivait les aventures d’un cirque itinérant, chaque épisode nécessitait la construction d’un nouveau décor) et se vit dans l’obligation de l’annuler au bout de 24 épisodes seulement alors que sa mythologie devait s’étendre sur six saisons. Des milliers de fans se retrouvèrent dans un état proche de l’hystérie  au vu du cliffhanger qui laissait le sort des principaux personnages dans le doute. Un film qui répondrait aux nombreuses questions qui sont restées en suspens ne serait pas de trop (surtout qu’avant de prendre la forme feuilletonesque qu’on lui connaît, le projet fut d’abord conçu pour le cinéma). Aujourd’hui, il est malheureusement clair que toutes les mystères qu’elle a abordés sont voués à rester à jamais sans réponse.



4. Flight of the conchords

conchords

There is too many dicks on the dancefloor

Bret McKenzie et Jemaine Clement sont des génies, tant de la chanson que de l’humour. A coup d’essai coup de maître, alors qu’ils n’ont aucune expérience dans le monde de la télé, ces deux chanteurs néo zélandais arrivent à convaincre HBO de produire leur série. Sa première diffusion connaît un succès immédiat, d’autant plus remarquable que, jusque là, le genre sitcom/comédie musicale n’avait pas vraiment les faveurs du public.

Les intrigues sont d’une simplicité rafraichissante. A chaque épisode, nous suivons les mésaventures de Bret et Jemaine à la recherche du succès et de l’amour mais qui ne trouvent que malheurs et humiliations. Entre les blagues récurrentes (New Zealand : Why not ?) et les chansons, qui d’ailleurs s’intègrent parfaitement à l’intrigue (Would it be gay if I write you a song ?) il est juste impossible de ne pas adorer cette série, et je pèse mes mots. Après deux excellentes saisons, le duo a décidé de mettre fin à la série – de peur de ne pas arriver à faire mieux. Le problème est que HBO n’est pas prêt à voir partir leur poule aux œufs d’or et veut absolument en voir la suite. Pour l’instant, la situation est toujours au point mort, mais le passage vers un nouveau format pourrait bien être la solution qui arrangerait tous le monde.



5. Lost

lost

If we can’t live together, we’re gonna die alone

Lost n’est pas une série parfaite, loin s’en faut, certains personnages méritent de mourir dans d’atroces souffrances (oui Kate, c’est de toi que je parle)*. Les deux premières saisons étaient beaucoup trop longues et par moment manquaient de rythme. Quand à la mythologie, celle-ci est partie dans trop de directions différentes pour que chaque pièce du puzzle puisse trouver une place. Mais ces quelques défauts n’enlèvent en rien à sa qualité car ce n’est ni dans les détails de son intrigue ni dans ses personnages que réside son intérêt. Lost est avant tous un rollercoaster d’émotions. A chaque épisode c’est la folie furieuse, de la première à la dernière seconde, tout est fait pour nous en mettre plein la vue sans jamais nous laisser le temps de respirer. Des Dieux se font la guerre en utilisant les humains comme pions, les notions de temps et d’espace sont poussés à leurs dernières limites (alors la saison 5 : déterminisme ou libre arbitre ?) et au bout de 103 épisodes on ne sait toujours pas qui sont les gentils et qui sont les méchants.

Avec un tel matériel, on ne peut pas s’empêcher d’imaginer le spectacle qu’offrirait la série sur grand écran. En fait, depuis qu’elle assume ouvertement son côté fantastique, elle contient assez d’éléments pour donner l’impression que Transformers 2 est un film d’auteur slovaque. Pour l’instant, Damon Lindelof et Carlton Cuse nient toute rumeur de long métrage, pour eux c’est la saisons 6 et puis basta, mais qui sait, peut être que si on continue à leur mettre la pression, ils finiront par changer d’avis.

Voilà vous n’êtes peut-être pas-du-tout-d’accord avec cette sélection alors faites le savoir dans les commentaires ou sur votre blog. Et pour les idées adaptations plus délirantes, c’est par là.

* Disclaimer : Cette phrase n’engage que son auteur, David (IMtheRookie) ne cautionne pas du tout et répondrait quelque chose comme « Quoi ? T’aimes pas Kate ?! J’aurai sans doute arrêté de regarder la série depuis longtemps si elle n’était pas là ! ».


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